LA LIBRAIRIE : PRÉSENTATION

 

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Présidente de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP), amie de l’abbaye de Boscodon, le Dr Claire Fourcade a présenté devant une belle assemblée la naissance et le développement des soins palliatifs en France (Boscodon, 11 août 2021).

Nés en Grande-Bretagne puis au Canada, les soins palliatifs ont pris en France un visage particulier. La considération des souffrances physiques, psychologiques et morales menaçant non seulement les personnes en fin de vie, mais aussi et d’abord toutes celles atteintes de pathologies graves, a abouti à la création de la SFAP. Bien que faisant partie des innombrables sociétés savantes de médecins, la SFAP a la particularité d’associer au corps médical les autres personnels de santé (infirmiers, aides-soignants etc.) ainsi que les familles des malades et des équipes de bénévoles. Proposés en institution spécialisée ou à domicile, les soins palliatifs jouent sur la collaboration et l’interaction entre les différents acteurs professionnels, bénévoles et familiaux. Ce type de soins fait l’objet d’une formation spécialisée, et inclut une attention toute spéciale à la singularité de chaque patient. En réalité, il ne s’agit pas de traiter une maladie par un remède approprié, mais de considérer la personne atteinte de ce mal, avec ses différents besoins médicaux, relationnels, affectifs et familiaux.

Le Dr Fourcade a montré la singularité de la démarche française, qui s’applique à travers une législation évoluant par rapport à la fin de vie. La SFAP reste en contact avec les organismes et acteurs politiques favorables à un droit de mourir (euthanasie). Grâce à un dialogue franc mais respectueux des uns et des autres, les adeptes du « droit de mourir dans la dignité » ont ainsi reconnu que l’on pouvait aussi, comme le fait la SFAP, parler d’un « droit de vivre dans la dignité », ce changement sémantique visant à rappeler au public comme aux professionnels et aux politiques qu’un malade déclaré « en fin de vie » reste un être humain en vie. Il a donc droit à ce que tout soit mis en place afin de lui faciliter une vie aussi paisible que possible, en écartant au maximum les risques de souffrance physique et psychologique.

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